Le professeur Pebble est un savant pas très clair mais très doué. Grâce à son génie, il vient de mettre au point un bras qui bouge. Comble de chance, il tombe sur Mirko Biozévitch, ancien international de rugby ukrainien qui a du interrompre sa carrière suite… à la perte de son bras ! Le couple est formé, Pebble le savant à lunettes et Biozévitch la brute au grand cœur deviennent inséparables, prêts à affronter les balbutiements de la toute jeune science des bras qui bougent, des hordes de rugbymen sous la douche ou de cocasses cambriolages. Sorte de Frankenstein déjanté, Le bras qui bouge revisite le mythe du savant et de sa créature à la sauce absurde. Multipliant les situations stupides, les scénarios et dialogues de Bouzard sont drôlissimes, magnifiquement servis par le style moderne et d’une rare intensité de Pourquié, un nouvel orfèvre du dessin.